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​ ​​UN PEU D'HISTOIRE...

 

La défaite de 1870-1871 de la France contre la Prusse a montré les faiblesses du système de fortification datant de Vauban (XVIIème siècle). Face à la puissance nouvelle de l'artillerie et à la mobilité des troupes grâce à l'utilisation du chemin de fer, un nouveau « pré-carré » doit voir le jour pour ne pas faire de la « revanche » une nouvelle défaite...

Ce sera le « système Séré-de-Rivières »  inventé par le général du même nom, véritable Vauban du XIXème siècle, qui sera appliqué aux Pyrénées Orientales.

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Quatre zones vont recevoir chacune près d’une dizaine de fortifications : le Haut-Conflent, la Cerdagne, le Vallespir et la Côte Vermeille.  

Entre 1883 et 1888, un nouveau dispositif défensif est construit pour assurer la défense de la Côte Vermeille. Il s'agit de défendre notamment la route et le chemin de fer reliant la France à l'Espagne, le port militaire de Port-Vendres ainsi que la dynamiterie Nobel de Paulilles (créée en décembre 1870 durant la guerre Franco-prussienne).

 

Sont ainsi construits :
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  • Le Fort du Cap Béar

  • 4 batteries : La Galline, Taillefer, Batterie 500, Madeloc 

  • 2 épaulements : Gascons sud et nord 

  • 2 redoutes : Madeloc sud et Madeloc Nord 

  • 3 casernements : nord et sur et un central sous la Madeloc 

  • Une route stratégique (l'actuelle « route des crêtes ») 

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​​​​​​Construite en 1885-1886, la batterie de la Galline, à 250 m d'altitude, surplombe la route entre Port-Vendres et Banyuls, la voie ferrée menant en Espagne et la dynamiterie Nobel à Paulilles. C'est la plus importante des 3 batteries construites dans la zone avec 4 pièces d'artillerie, une garnison de 70 hommes, un magasin à poudre prévu pour 3200 kg. 

En 2014, le site est confié par la mairie de Port-Vendres à l'association « La Galline ».

 

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